Beaucoup de personnes en Suisse souhaitent investir dans l’immobilier et acheter un, voir plusieurs biens. Mais avant tout, il faut être renseigné sur les différentes possibilités.
Il faut connaître quelques règles de base pour financer sa résidence principale en Suisse. Quiconque souhaite acheter un bien immobilier doit pouvoir justifier de minimum 20% de fonds propres. Les 80% restants seront payés par la banque.
Prenons un exemple tout simple : si votre appartement a une valeur estimée à 1 million, vous devrez donc apporter CHF 200’000.- de fonds propres afin d’arriver aux 20% demandés.
Attention, n’oubliez pas que les frais d’acquisition qui varient entre 3 et 5% sont à votre charge également.
Cependant, dans les 20% de fonds propres, vous devez seulement avoir 10% en liquidités. (épargne, terrain, avancement d’hoirie, donation, 3e pilier,…).
Dans les 10% restants il est tout à fait possible d’utiliser son 2e pilier (LPP) mais attention, pour pouvoir l’utiliser ça doit être uniquement pour une résidence principale.
Il est très important de différencier le financement de sa résidence principale et celui d’un bien de rendement. La banque n’analyse pas les mêmes éléments si vous investissez dans le rendement ou pour un bien immobilier de jouissance.
Les solutions de financement
Il existe plusieurs solutions pour financer sa résidence principale mais il ne faut pas oublier que cet apport doit vous appartenir. Il ne faut pas rentrer en compte avec des prêts et des crédits à la consommation, surtout pas ! Et d’ailleurs, il faut oublier cette idée.
En Suisse, il existe différentes hypothèques et les plus connues sont les suivantes :
- Hypothèques à taux fixe - le taux d’intérêt reste fixe ainsi que la durée.
- Hypothèque à taux variables - le taux d’intérêt n’est pas le même, il est variable et s’ajuste selon le marché des capitaux, la durée est elle aussi variable.
- Hypothèques indexées sur le marché monétaire - le taux d’intérêt s’aligne en général sur le SARON et la durée est entre 3 et 5 ans en principe.
“Attention; la capacité à supporter les charges sur le long terme ne dépend pas que des fonds propres mais aussi des revenus, bien évidemment !”